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Prochaines réunions publiques à l’hôtel du département, place Aristide Briand, à Poitiers : Commission permanente, le jeudi 10 juillet 2025 à 10h ; Décision modificative n°2 (budget), le jeudi 25 septembre 2025 à 10h30 ; Commission permanente, le vendredi 17 octobre 2025 (changement de date !) à 10h ; Commission permanente, le jeudi 27 novembre 2025 ; Décision modificative n°3, le vendredi 19 décembre 2025 // PERMANENCES, sur RDV, mairie de quartier de Saint-Eloi : le mercredi 16 juillet 2025 de 14h à 17 h ; le mercredi 17 septembre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 15 octobre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 19 novembre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 17 décembre de 14h à 17h

Être élue de l’opposition, c’est comment ?

Comment l’opposition résiste-t-elle ?

Le groupe d’opposition au Conseil départemental, La Vienne en transition, ne comporte que quatre membres. Nous sommes les seul·es de l’assemblée départementale, depuis le début de notre mandat, à voter chaque année contre le budget présenté par la majorité de droite, car nous aurions fait d’autres choix.

Mais comment pouvons-nous agir pour contrer l’action de la droite toute-puissante ?

Il est quasiment impossible de lui faire changer d’avis une fois qu’elle a pris une décision.

Alors, on baisse les bras ?

Non. Il existe des moyens d’action, et nous les utilisons.

Lorsque des délibérations sont prises et ne correspondent ni à nos valeurs de gauche ni au programme du collectif La Vienne en transition de 2021, nous votons contre. La plupart du temps, dans nos interventions, nous fournissons des explications, nous mettons les élu·es de droite face à leurs contradictions, nous dénonçons leurs choix politiques et nous expliquons ce que nous aurions fait à leur place.

Mais notre action ne se limite pas à siéger sur les fauteuils confortables de l’assemblée départementale.

Nous allons sur le terrain, où nous rencontrons les citoyen·nes et les associations. Nous les écoutons, nous leur rendons compte de ce que nous faisons de notre mandat, et nous les soutenons également dans leurs actions.

Il m’est ainsi arrivé de manifester aux côtés des enseignant·es et des personnels du collège Jean Moulin, tellement exaspéré·es par l’inertie du département face aux problèmes consécutifs aux travaux d’isolation, qu’ils et elles se sont mis·es en grève et se sont rassemblé·es devant l’hôtel du département. Le vice-président du département m’a reproché d’être à leurs côtés !

Un autre moyen d’action consiste à alerter les médias, qui enquêtent ensuite sur certaines situations découlant des décisions délétères de la droite.

Parfois, à notre demande, le Président accepte que des citoyen·nes prennent la parole en assemblée départementale pour parler de leur situation. Si le Président leur refuse la parole, nous avons leur aval pour défendre leur cause en assemblée et lire leur déclaration.

C’est ce qui s’est passé en 2022 avec le délégué syndical des Fonderies du Poitou Alu, qui demandait un accompagnement social et numérique.

Cela s’est reproduit en 2023, pour la défense des CCAS en difficulté financière (le département sous-traite l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et contribue au financement des activités pour les personnes âgées).

Enfin, en 2024, les représentant·es syndicaux·ales de l’ADSEA ont pris la parole lorsque le département a décidé de diminuer le financement de la prévention spécialisée.

Il nous est également arrivé de quitter l’assemblée en signe de solidarité et de protestation, en 2024, lorsque le Président a refusé que les représentant·es syndicaux·ales de l’ADSEA s’expriment une deuxième fois.

La droite n’aime pas les critiques. Ses réactions peuvent frôler l’incorrection. Le Président appelle les conseillers et conseillères par leur prénom, y compris les membres de l’opposition, et les tutoie.

Il ne répond pas aux questions gênantes ou oppose les un·es aux autres (associations, groupes de personnes, selon leur mode de vie), et il lui arrive de nous censurer en coupant le micro, sous prétexte que le sujet serait trop politique ou relèverait du niveau national.

Une façon pour la majorité de droite de contrôler la communication est de refuser la diffusion des débats de l’assemblée départementale. Alors que l’on peut suivre en direct sur les réseaux sociaux les réunions du conseil communautaire de Grand Poitiers et du conseil municipal de la ville de Poitiers, la seule façon pour les citoyen·nes de savoir ce qui se passe dans la salle René Monory est de se rendre à l’Hôtel du département.

Je publie sur mon site internet les dates et les horaires de chaque réunion publique.

Venez assister au moins une fois aux débats. C’est souvent le jeudi ou le vendredi, une fois par mois. Je mets les horaires dès que j’en ai connaissance.

Photo depuis ma place au conseil départemental + selfie
Photo depuis ma place au conseil départemental + selfie
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