Face aux choix injustes, s’engager, agir et résister
Dans la tourmente politique que traverse le pays, une certitude demeure : du sommet de l’État à la Vienne, même logique brutale : austérité pour le plus grand nombre, privilèges pour les plus riches.
Pourquoi et comment dénoncer ces choix et défendre la solidarité dans notre département ?
Une rentrée nationale et locale sous tension
Depuis les élections législatives de 2024, la France traverse une période d’instabilité politique inédite.
Le président Macron n’a pas tenu compte du résultat des urnes, qui avait placé le bloc de gauche en tête.
Plutôt que d’entendre le message des électrices et des électeurs, il a choisi de maintenir le cap en nommant successivement trois Premiers ministres issus de la droite — Michel Barnier, François Bayrou puis Sébastien Lecornu —, tous défenseurs d’une même politique d’austérité.
Les deux premiers ont été renversés par des motions de censure, et Sébastien Lecornu, après avoir démissionné, vient d’être à nouveau nommé Premier ministre. Une reconduction qui en dit long : le pouvoir persiste à maintenir la même ligne politique, sans majorité et contre le peuple.
Ces mois de crise ont mis en lumière un pouvoir coupé du réel, sourd aux urgences sociales et écologiques et enfermé dans une logique violente et régressive : celle des coupes budgétaires, du mépris envers les travailleur·ses et de la casse des services publics.
Dans la Vienne aussi, les mêmes logiques budgétaires se répètent : austérité en haut, précarité en bas.
La droite départementale
et son logiciel violent
Dans la Vienne, la majorité de droite applique le même logiciel qu’au niveau national : restrictions sur le social, appui limité aux associations, et priorités budgétaires pour les plus riches. L’aéroport de Poitiers-Biard et le tourisme d’affaires illustrent bien ce choix, tandis que les services essentiels restent sous tension.
Social et environnement ? Des obstacles qu’il faut contourner : la baisse des subventions aux associations, la suppression d’aides sociales et le soutien aux mégabassines — jusqu’à l’éviction grossière du seul élu de droite défendant l’intérêt général dans les instances démocratiques de l’eau — le montrent clairement.
Le message est clair : protéger les plus faibles n’est pas la priorité
Le rôle du Département, c’est de protéger, pas de punir. Cette politique violente et injuste fragilise le tissu social et met en danger les habitant·es les plus vulnérables.
Les associations locales doivent compenser ces choix, souvent au prix d’efforts considérables.
Agir et proposer des alternatives
En tant que conseillère départementale, je porte des propositions concrètes pour :
- soutenir les associations et les initiatives locales ;
- renforcer la solidarité et les services publics ;
- protéger les habitant·es en difficulté.
Il ne suffit pas de constater : agir, c’est possible.
Construire l’espoir collectivement
L’avenir de la Vienne ne se fera pas sans celles et ceux qui s’engagent pour le vivre-ensemble.
Rien n’est joué : dans chaque commune, chaque citoyen·ne peut contribuer à une politique de justice et de solidarité.
Les mobilisations citoyennes et des travailleur·ses des 10 et 18 septembre ainsi que du 2 octobre l’ont montré : il existe une capacité d’organisation et de mobilisation pour contrer les actions délétères – et elles ont sans doute pesé dans la démission du Premier ministre.
Et alors que le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale, nous serons peut-être appelé·es à voter de nouveau.
Nous devrons nous mobiliser, une fois encore, pour faire barrage à l’extrême droite et défendre une politique progressiste, sociale et écologique.
Ces mobilisations et ces prises de conscience sont porteuses d’un véritable espoir.
Elles ouvrent une nouvelle dynamique populaire qui peut s’amplifier lors des prochaines échéances : municipales, présidentielle, départementales et régionales.
En 2028, la Vienne peut redevenir un territoire de progrès.
