Abonnez-vous à mon infolettre !

Pour suivre mon actualité, cliquez sur le bouton !

Prochaines réunions publiques à l’hôtel du département, place Aristide Briand, à Poitiers : Commission permanente, le jeudi 10 juillet 2025 à 10h ; Décision modificative n°2 (budget), le jeudi 25 septembre 2025 à 10h30 ; Commission permanente, le vendredi 17 octobre 2025 (changement de date !) à 10h ; Commission permanente, le jeudi 27 novembre 2025 ; Décision modificative n°3, le vendredi 19 décembre 2025 // PERMANENCES, sur RDV, mairie de quartier de Saint-Eloi : le mercredi 16 juillet 2025 de 14h à 17 h ; le mercredi 17 septembre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 15 octobre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 19 novembre 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 17 décembre de 14h à 17h

Comme vous le savez, le département est le chef de file des solidarités. A titre d’exemple, c’est lui qui finance la PCH (prestation de compensation du handicap) et le RSA (revenu de solidarité active). C’est également lui qui prend en charge l’aide sociale à l’enfance. Il est tout à fait normal que les départements consacrent donc environ 70% de leur budget au social. 

En sus des prestations obligatoires, le département peut tout à fait décider de servir des prestations qui visent à combler un manque ou répondre à un besoin.

Le département de la Vienne avait ainsi instauré des aides aux vacances pour que les familles les plus modestes puissent inscrire leurs enfants au centre aéré ou leur permettre de partir pour de courts séjours. Il avait également décidé de mettre en place une aide d’urgence ainsi qu’une « aide inconditionnelle » qui consistait à verser une somme à des familles, pour la plupart étrangères, qui n’ont aucun revenu et qui n’ont pas droit aux allocations familiales. 

Les sommes étaient dérisoires (on ne peut pas vivre avec 200 € par mois), mais c’était mieux que rien. 

Las, depuis que je suis conseillère départementale, chaque année, je vois les montants de ces aides « facultatives » diminuer. Le département s’est même décidé à prendre des mesures drastiques : les supprimer.  

C’est ainsi que l’aide aux vacances a été définitivement supprimée en 2024. L’aide d’urgence est passée de 70 à 50 € cette année. 

Je suis ainsi sollicitée par les associations qui leur viennent en aide ou carrément par les familles elles-mêmes que j’ai pu rencontrer ou qui m’ont écrit. Elles se demandent comment elles vont faire. A titre d’exemple, la famille du petit Giorgi qui est un enfant trisomique atteint d’une leucémie est durement impactée. 

Intervention à la commission permanente de mai 2025
Intervention à la commission permanente de mai 2025

Lors de l’introduction de la dernière commission permanente du mois de mai, j’ai demandé au président du département de la rétablir (Texte complet de mon intervention). Fin de non recevoir. 

Il est certes difficile d’être élue de l’opposition mais je pense qu’il est encore plus difficile pour les familles concernées de survivre dans ces conditions. 

Je ne baisse pas pour autant les bras, en condamnant l’attitude de la droite qui n’a aucune empathie pour ces familles, en continuant inlassablement à exiger le rétablissement de l’aide inconditionnelle. J’ai un espoir, car les associations tirent la sonnette d’alarme et ont eu droit à une pleine page dans la presse locale. J’espère qu’elles vont se mobiliser. Je serai là pour les soutenir.

Retour en haut