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Prochaines réunions publiques à l’hôtel du département, place Aristide Briand : Commission permanente, le jeudi 30 janvier 2025 à 10h ; Débat d’orientation budgétaire, le jeudi 20 février 2025 à 10h ; Commission permanente et Conseil départemental, le jeudi 27 mars 2025 ; Vote du budget, le vendredi 11 avril 2025 à 9h ; Commission permanente, le jeudi 22 mai 2025 ; Décision modificative n°1 (budget), le vendredi 20 juin 2025 ; Commission permanente, le jeudi 10 juillet 2025 // PERMANENCES, sur RDV, mairie de quartier de Saint-Eloi : le mercredi 22 janvier 2025 de 14h à 17 h ; le mercredi 12 février 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 19 mars 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 2 avril 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 21 mai 2025 de 14h à 17h ; le mercredi 11 juin 2025 de 14h à 17h

🚷 Derrière cet acronyme se cache une idée sordide : priver de liberté des personnes étrangères au prétexte qu’elles n’ont plus de titre de séjour en France (Local de rétention administrative). Ne pas avoir de papier est-il un délit ? NON ! Absolument pas, contrairement à ce que veulent nous faire croire les racistes. C’est une situation administrative.

🛂La plupart des personnes étrangères qui entrent sur le territoire français le font légalement, munies d’un visa si elles n’en sont pas exemptées. C’est lors du renouvellement du titre de séjour qu’elles se retrouvent en grande difficulté (La fabrique des sans-papiers) : ce peut être par exemple des délais de RDV à la préfecture trop longs entraînant une caducité de leur titre de séjour, une instruction du dossier trop longue ou une « faille » dans le dossier qui permet à l’autorité de justifier la délivrance d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) assortie dans certains cas d’une IRTF (interdiction de retour sur le territoire français). Cela peut être, pour les étudiant·es, un manque d’assiduité à l’université, pour d’autres, la perte d’un emploi, des liens que la préfecture ne juge pas assez forts au sein de couples séparés avec enfants, ou encore le refus d’une demande d’asile, etc. 

⚖️Comme les lois concernant le droit de séjour se durcissent à chaque nouvelle loi (tous les deux ans en moyenne depuis 1945), il est logique que les OQTF se multiplient. Le gouvernement a donc décidé d’augmenter les places en centres de rétention administrative (CRA) et en lieux de rétention administrative (LRA).

La préfecture de la Vienne prévoit d’aménager un LRA de 8 places sur la commune de Rouillé, à proximité de l’autoroute A10. Les personnes en LRA n’y séjournent que quelques jours avant d’être envoyées en CRA où elles sont « retenues » pendant 3 mois maximum avant d’être expulsées du territoire français.

⛓De nombreuses associations s’organisent pour montrer leur désapprobation sur l’ouverture de ce nouveau lieu. Une manifestation a eu lieu le 15 février 2025 à laquelle j’ai participé, ainsi que Gisèle Jean, maire de Queaux.

Afficjhe avec le slogan "Non aux LRA"

La presse, présente, nous a interviewées.

La CIMADE 86 est intervenue. C’est une association qui est une des rares à être autorisée à entrer dans les centres de rétention pour faire valoir les droits des retenu·es. Un des ses représentants a lu un texte qui explique tout. 

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez signer la pétition contre le LRA de Rouillé.

🍔D’ailleurs, si vous avez l’habitude de commander vos repas via les plateformes Deliveroo ou Uber Eats, sachez que le livreur à vélo est susceptible d’être envoyé dans un LRA car la plupart attend d’être régularisée. Une grande manifestation a eu lieu le 22 mars devant la poste centrale de Poitiers pour envoyer leur dossier de régularisation dans le cadre de la journée internationale contre le racisme. Si vous soutenez cette cause, une autre pétition est en ligne

👨‍✈️La répression actuelle envers les personnes étrangères fait non seulement souffrir de très nombreuses familles mais coûte très cher. Au lieu de dépenser de l’argent public pour priver les étrangers·ères de liberté, les dirigeant·es de notre pays devrait mettre en œuvre une vraie politique d’accueil. 

Il est nécessaire de régulariser tous·tes les sans-papiers et de leur permettre de vivre dignement.

🚸 Pour les mineur·es non accompagné·es (MNA), comme pour les enfants de l’ASE (aide sociale à l’enfance), je défends une politique qui permette une prise en charge optimale. De nombreux départements sont lacunaires et le département de la Vienne, dirigé par la droite, ne doit pas être parmi les meilleurs. Celle-ci a décidé récemment de mettre un terme à tous les contrats jeunes majeur·es (CJM) des MNA à l’âge de 20 ans. Les départements ne sont pas obligés de proposer des CJM, mais avouons qu’à 18 ans, les jeunes ne sont pas autonomes dans la vie. Il est important de les accompagner le plus loin possible.

A la suite de mon intervention de novembre, les syndicats Sud et CGT ont tenu à rectifier les propos tenus par la droite départementale

🆘Il n’y a pas de crise de l’immigration, il y a une crise de l’accueil. On n’empêchera jamais les être humains de migrer pour chercher une vie meilleure ailleurs.

Le parti communiste français a publié sur son site internet le manifeste Pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire.

Il existe également un excellent livre de référence : En finir avec les idées fausses sur les migratons, par les Etats généraux des migrations, aux Editions de l’atelier

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